Oh douleur, envole toi, pars loin, oui très loin de moi
Oh douleur, éloigne toi, je ne veux plus te sentir en moi
Oh douleur, tu es là depuis si longtemps, tu me sais à ta merci
Mais je n'en puis plus de te supporter ainsi jour et nuit
Toutes ces larmes versées rien que pour toi
Oh douleur, sois maudite pour cette vie dont je ne veux pas
Je ne suis plus aussi forte, aussi courageuse, et tu es si vicieuse
Tu m'as changé, je me sens damnée, en es tu heureuse ?!
Sors, oui sors de moi, va en enfer, va là où je ne suis pas
Mon corps se refuse à toi, refuse de perdre ce combat
Oh douleur, tu ne m’auras pas même si tu es si malicieuse
Oh douleur, face à toi je veux en sortir victorieuse
J’ai dans le cœur un oiseau,
Il prend son envol part si haut,
Là où je ne peux que le regarder,
Le voir s’échapper heureux et libéré.
Redescend me chercher, il le faut,
En bas tout est noir rien n’est si beau,
Que la légèreté de tout abandonner,
Me sentir protégé sous tes ailes dorées.
Je crie, je prie, je ne veux pas qu’il m’oublie,
J’ai déjà perdu tant de choses dans la vie,
Bel oiseau rare entend un dernier écho,
Et me soufflent à l’oreille ces quelques mots.
Libère toi et oublie tout de ton passé,
Là où je t’emmène, tu ne dois plus songer,
Aucune impression, aucune sensation,
Là où j’atterris, n’existe plus la raison.
Tout n’est qu’euphorie dans cette vaste étendue,
Rien n’a de sens si la conscience n’est plus,
Je dompterais alors mes démons du passé,
Ne m’enlève pas cette liberté de pensée.
Part loin mon oiseau vole même plus haut,
Si le bonheur n’existe pas j’inventerais les mots,
Mes paroles le feront vivre à l’intérieur de moi,
Cette liberté folle insouciante ne m’aura pas.
L’oiseau se perd dans l’horizon de mes pensées,
A la fois libre d’être et d’avoir seulement été,
Je n’essaye pas d’apprivoiser ma douleur,
J’apprends à n’en tirer que le meilleur.
Et si un jour je me perds dans mes idées folles,
Je crierais à mon oiseau ces dernières paroles,
Je n’ai nullement connu la liberté absolue,
Mais j’ai eu le mérite et je l'ai vécu.
Même si ma force me tueras plus que je n'ai existé,
Mon âme s'envoleras loin de ce passé,
Oiseau de mon cœur part loin,
Je survivrais face à mon destin…
Le temps fait chavirer mon corps
Au bruit d'un arbre mort
Tandis que je cherche ma vie
Sous un manteau de pluie
Un océan de cris
Me ramène là où je t'ai suivi
Là où le sol perd pied
Là où la vie s'est arrêtée
Mon jardin se termine
Où se sont installées mes mines
Qui mutilent mes illusions
D'un monde sans désillusion
Le papier se froisse
Au passage de ma main
L'encre s'efface
Là où se trace mon chemin
Ici j'inscris les lettres
Qui me feraient disparaître
Ici j'écris mes maux
Qui ne peuvent s'apaiser de ces mots
Donner des bouts de soi pour faire naître l'amitié
Rêver que c'est possible et en prendre le sentier
Mille choses à découvrir pour ne pas s'éloigner
Façonner jour après jour des liens d'éternité
Solitude de l'âme qu'on peux enfin partager
La loyauté, sincérité, confiance à jamais engagées
Si ce n'est l'amour, sa saveur peut s'en approcher
Donner comme si on se cherchait une raison d'exister....
Plus envie de rien
Car ma vie n'a plus de goût
Plus rien ne me fait du bien
Lasse, je tombe à genoux
Je voudrais ne plus y vivre
Partir, quitter enfin cette vie
L'espace d'un instant mourir
Pour effacer tous mes soucis
Anesthésier enfin mon cœur
Empecher mon cerveau de penser
Ne plus jamais être en pleurs
Arrêter un instant de respirer
Ne plus me sentir saigner
Enlever de ma tete mes souvenirs
Oublier mon cœur en train de crier
Ne plus voir mon corps dépérir
Et ne plus en souffrir
Négation absolue de tout
De mon existence, de vous
Trouver la force de vivre.
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