Le temps fait chavirer mon corps
Au bruit d'un arbre mort
Tandis que je cherche ma vie
Sous un manteau de pluie
Un océan de cris
Me ramène là où je t'ai suivi
Là où le sol perd pied
Là où la vie s'est arrêtée
Mon jardin se termine
Où se sont installées mes mines
Qui mutilent mes illusions
D'un monde sans désillusion
Le papier se froisse
Au passage de ma main
L'encre s'efface
Là où se trace mon chemin
Ici j'inscris les lettres
Qui me feraient disparaître
Ici j'écris mes maux
Qui ne peuvent s'apaiser de ces mots