Quand tout est fini et qu'il ne reste plus
Que le vide infini qui n'a pas de pitié,
Quand l'histoire s'arrête alors on ne vit plus,
C'est le temps du froid et du vif regret.
Quand on se retrouve seule après avoir été deux,
Quand on manque de l'autre et qu'on est tout perdu,
Quand la solitude broie tout ce que l'on a cru,
C'est le temps du remord et du coeur malheureux.
Quand la musique s'arrête et que le calme est blanc,
Comme après la tempête où tout parait lassant,
Alors on pleure d'amour d'être blessé au flanc,
C'est le temps des larmes amères et des gouttes de sang.
On ne veut que mourir pour être libéré,
Revenir à l'état de goutte de rosée,
On ne souhaite que la fin du mal qui nous déchire,
On ne peut que survivre, on ne veut que mourir.
Vivre avec ça,
Faire comme toi,
Sourire tout le temps,
Même si ça n'est pas ce que je ressens.
Marquée a jamais
Par cette souffrance accumulée,
Gardée à l'intérieur,
De mon malheureux coeur.
Ce coeur rempli,
D'amertume et d'envie,
Envie de tout quitter,
De partir à jamais.
Mais pas le droit de partir,
Juste celui de mentir,
Et de dire que tout va bien,
Alors que de vous je suis loin.
La souffrance, je suis habituée,
Mais la pitié, ça jamais,
Je veux de la colère, des larmes et des cris,
Montrez-moi que vous avez envie,
Envie que je reste ici.
La comédie de la vie…
Ecrasée par les douleurs et les peines,
Son âme pleure et son coeur saigne.
Mais que doit-elle faire,
Pour survivre dans cet enfer ?
Perdue dans ce monde féroce,
Elle trouve encore la force
Chaque jour, de se mettre en scène
Et de jouer son rôle de comédienne…
A-t-elle vraiment le choix aujourd'hui…
Dans ce monde où règne l'hypocrisie…
Où sont la gentillesse et la sensibilité ?
Tout ce qui fait sa personnalité…
La comédie de cette vie…
Le drame de ses nuits…
Elle ne peut faire voir ses faiblesses
Mais seule, elle montre sa détresse…
Un bébé, un petit être sans defense
Qui a su naitre avec élégance
Un bébé, petit ange venu des cieux
Des étoiles plein les yeux
Un bébé, incroyable métamorphose
D'une graine que l'on dépose
Un bébé, être minuscule
Aussi beau que le crépuscule
Un bébé, petit être que l'on vénère
Comme s'il était de verre
Un bébé, c'est avant tout
Le secret d'un amour fou
Douleur exquise indécise indécente
Une araignée que l'on prénomme mante
Religieusement a tissé sa toile
Quand de mon corps, je fis tomber le voile
Devant tes yeux les miens sont immenses
Mouillés par innocence
Couvre ta voix les mots sont glacés
Quand tu viens chuchoter
Amour, aime-moi, aime-moi, aime-moi
Aime-moi, Amour, moi j'ai froid
Moi j'ai froid, moi j'ai froid
Aime-moi, Amour, aime-moi, aime-moi, aime-moi
Te souviens-tu de ces lettres assassines
Gravées au fond d'un esprit ou d'un abîme
Amour ou démence, moi je ne cherche plus
A tout jamais, nous serons des inconnus
Commentaires