Je suis seule, perdue dans mes pensées.
Je pense à toi; tu es parti trop tôt;
Toi qui étais si beau.
Toutes ses années passées;
Où tu m'as donné que de bons moments partagés.
De cette vie que je mène.
Maintenant, sans toi, ce n'est plus la même.
Tu me manques souvent,
Je ressent comme un vide par moment.
Pourquoi toi!
Celui qui était à moi!
J'aurai voullu prendre ta place;
Ton départ, ma rendu de glace
Toute cette inutile souffrance:
Entretenue, amplifiée,
Nouée et dénouée sans fin.
Cette nécessaire souffrance;
Bien avant l'indifférence
Longtemps avant la mort de nous.
Aujourd'hui le temps se distend;
Puis s'ouvre éclaté.
Perdue déjà;
Ni mon geste, ni mon cri;
Ne peuvent en retenir l'instant.
J'erre douloureuse dans un espace en fuite.
Quand mon doigt amoureu,
Dessine ton visage
Et dit ainsi
L'espace qui m'habite.
Quand ma main donnante
Ouvre ton corps
Et appelle ainsi;
La vie qui te contient.
Quand mon souffle,
Recrée le tien
Pour en mêler les songes
Et ouvrir à une naissance.
Quand il est doux
D'être près de toi
Et vital
De te le dire.
Te parler de moi,
C'est tenter un cri,
C'est ouvrir une peur,
C'est danser la souffrance,
C'est hurler la folie inutile.
Alors;
Je dis des riens,
L'impalpable du quotidien,
L'éphémère et l'infinie respiration des choses;
La molécule d'un frisson;
Survenu à un autre.
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