Je sens ma fin approcher à chaque battement de mon cœur
L’écart entre chacun se fait tellement long
Que je peux maintenant dire que je me meurs
Alors que je la voyais froide et douloureuse
Elle est venue me chercher silencieuse et posée
M’enveloppant lentement dans sa nuit ténébreuse
Ou se confondent Vie et Mort, je ne saurais comment l’appeler
C'est bien elle, l'Ange de la mort
Non pas horrible, effrayante et fétide
Mais si belle que je la fixais jusqu'alors
Elle me tendit doucement la main
Tel un pacte éternel
Et je suivis cet être malsain
En m'accrochant à ses ailes
C'est alors qu'arrivé dans son sanctuaire
Sans attendre un instant me souffla comme tel :
"La mort ne dure qu'un instant mais la souffrance est éternelle"